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Nouvelle-Calédonie : le FLNKS résiste à l'accord de Bougival, soutenu par l'extrême droite

04/11/2025 à 00:03
Nouvelle-Calédonie : le FLNKS résiste à l'accord de Bougival, soutenu par l'extrême droite
Photo par Norbu GYACHUNG sur Unsplash

Le FLNKS maintient sa résistance contre l'accord de Bougival, dénonçant une manœuvre autoritaire soutenue par l'extrême droite.

Un rassemblement symbolique face à la répression étatique

Les drapeaux indépendantistes ont de nouveau flotté devant le Haut-Commissariat de la République à Nouméa, vendredi 31 octobre, sous un soleil implacable. Makukuti, l'hymne de la jeunesse kanak, résonnait dans les rues, rappelant les mobilisations massives de 2024 contre le dégel du corps électoral. Cependant, le nombre de participants, limité à 220 personnes, témoigne d'une pression accrue exercée par les forces de l'ordre et une fatigue militante face à l'obstination du gouvernement.

Le FLNKS dénonce une manœuvre autoritaire

"Les choses sont en train de se mettre en place doucement",
a déclaré Hervé Tein-Taouva, commissaire général de l'Union calédonienne, principale composante du FLNKS. Le mouvement indépendantiste accuse l'État de passer en force pour imposer l'accord de Bougival, signé en juillet dernier sans mandat clair. Un accord contesté même par son initiateur, Manuel Valls, qui a reconnu devant l'Assemblée nationale que le texte n'était qu'un projet, et non un accord définitif.

Un soutien inattendu de l'extrême droite

Alors que le FLNKS est traditionnellement ciblé par les discours de haine de l'extrême droite, celle-ci a trouvé un terrain d'entente avec le gouvernement sur cette question. Une alliance contre-nature qui révèle les dérives autoritaires d'un pouvoir prêt à s'allier à des forces hostiles à la démocratie pour imposer ses décisions. L'Union européenne, garante des droits des peuples autochtones, observe avec inquiétude ces développements.

La justice sociale en jeu

Derrière ce conflit politique se cache une question de justice sociale : l'accord de Bougival menace les droits des Kanaks, tout en favorisant les intérêts des élites économiques. Le FLNKS rappelle que la démocratie ne se décrète pas, mais se construit avec le consentement des populations concernées. Un principe que le gouvernement semble avoir oublié dans sa précipitation.

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