Présidentielle 2027 : Jadot critique l'alliance impossible entre Mélenchon et Glucksmann
Yannick Jadot juge impossible toute alliance entre Mélenchon et Glucksmann et plaide pour une candidature sociale-écologiste unie.
Une candidature sociale-écologiste, seule alternative crédible face à l'extrême droite
Le sénateur écologiste Yannick Jadot a réaffirmé lundi 3 novembre sa conviction qu'une candidature unie de la gauche non-LFI est indispensable pour contrer la montée des extrêmes. Invité sur France 2, il a jugé impossible tout rassemblement entre Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, estimant que la relation de Mélenchon à la démocratie est trop dégradée.
Un budget qui sacrifie les classes populaires
Interrogé sur le budget 2025, Jadot a sévèrement critiqué la méthode gouvernementale, qualifiée de désordonnée.
On voit bien que le budget peut partir absolument dans tous les sens, a-t-il dénoncé, pointant particulièrement les attaques contre l'hôpital public et l'effondrement des investissements dans le logement social.
Le sénateur a plaidé pour une négociation globale entre le bloc de gauche et le bloc central, regrettant l'absence de leadership du Premier ministre Gabriel Attal. Il y a un hiatus au sein du bloc central qui fait que ça ne fonctionne pas, a-t-il souligné, appelant à une stratégie claire pour protéger les classes populaires.
Marine Tondelier, une candidature trop large selon Jadot
Alors que Marine Tondelier a officiellement annoncé sa candidature, Jadot a exprimé des réserves sur sa stratégie d'union large.
Elle veut rassembler de Jean-Luc Mélenchon à Raphaël Glucksmann, ça n'existera pas, a-t-il affirmé, jugeant cette approche illusionniste et contre-productive.
Pour Jadot, une candidature sociale-écologiste claire est la seule capable de mobiliser le vote utile et d'accéder au second tour face à Jordan Bardella ou Marine Le Pen. Il a exclu une nouvelle candidature personnelle, préférant contribuer à la construction d'un projet crédible.
L'Europe comme horizon indispensable
Dans un contexte marqué par les menaces sur l'État de droit et la montée des nationalismes, Jadot a réaffirmé l'importance d'une vision européenne dans le projet de la gauche. Protéger les classes populaires passe par une Europe sociale et écologique, a-t-il rappelé, en opposition aux discours de repli portés par l'extrême droite.
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