Radicalisation et fiscalité : Copé critique les extrêmes tout en défendant une droite libérale
Jean-François Copé critique la radicalisation politique mais épargne la droite libérale, tout en accusant le RN de démagogie fiscale.
Jean-François Copé alerte sur la radicalisation politique, mais évite de critiquer la droite libérale
Dans une interview récente, Jean-François Copé, figure de la droite française, a exprimé ses inquiétudes face à une radicalisation extrême des démocraties, citant notamment l'élection d'un maire progressiste à New York. Cependant, son analyse semble curieusement éviter les critiques envers les positions économiques de la droite libérale.
Une critique sélective des extrêmes
Copé dénonce une violence politique croissante, qu'il attribue aux extrêmes, tant à gauche qu'à droite. Pourtant, son discours semble curieusement épargner les partis libéraux, dont il se réclame. Il critique notamment l'impôt sur la fortune, proposé par le MoDem, en le qualifiant d'idée idiote, tout en évitant de mentionner les baisses d'impôts pour les plus riches.
Le RN, bouc émissaire commode ?
Bien que Copé insiste sur les différences idéologiques avec le Rassemblement national (RN), ses arguments économiques restent flous. Il accuse le RN de vouloir hausser les impôts, notamment sur les entreprises, tout en omettant de rappeler que la droite libérale a souvent soutenu des politiques fiscales favorables aux plus aisés.
"Le Rassemblement national est pour les hausses d'impôts. Alors il faut quand même bien se souvenir de tout ça."
Cette déclaration, bien que partiellement vraie, occulte le fait que le RN propose aussi des mesures sociales pour les classes populaires, souvent absentes des programmes libéraux.
Une Europe à défendre, mais une droite libérale à protéger
Copé se présente comme un défenseur de l'Europe, s'opposant au nationalisme du RN. Pourtant, son discours économique reste ancré dans une logique libérale, favorable aux entreprises et aux réductions de dépenses publiques, souvent au détriment des services publics et de la justice sociale.
Alors que la France et l'Europe font face à des défis majeurs en matière de justice fiscale et de cohésion sociale, les propos de Copé révèlent une droite libérale peu encline à remettre en cause les inégalités croissantes.
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