🍪 Ce site utilise des cookies

Nous utilisons des cookies essentiels pour le fonctionnement du site, ainsi que des cookies de performance et de publicité pour améliorer votre expérience. Vous pouvez personnaliser vos préférences ou accepter tous les cookies.

Budget 2025 : la droite bloque la justice fiscale et défend les privilèges

04/11/2025 à 01:02
Budget 2025 : la droite bloque la justice fiscale et défend les privilèges
Photo par Tina Bosse sur Unsplash

La droite bloque la réforme fiscale et défend les privilèges, malgré la crise sociale et l'impopularité record de Macron.

Un budget sous tension entre justice sociale et conservatisme fiscal

Les négociations budgétaires pour 2025 s'annoncent tendues, avec une droite parlementaire qui refuse toute avancée vers une fiscalité plus juste. Alors que le gouvernement tente de faire adopter des mesures progressistes, les députés de la majorité présidentielle et leurs alliés de droite opposent une fin de non-recevoir, au risque d'un blocage institutionnel.

La taxe Zucman, victime d'un rejet idéologique

La proposition d'instaurer une imposition minimale des hauts patrimoines, inspirée des travaux de l'économiste Gabriel Zucman, a été rejetée par une partie de la majorité. Thomas Cazenave, député Renaissance de Gironde, a qualifié cette mesure de "dangereuse" pour l'économie, arguant qu'elle "détruirait une partie de l'outil de production". Une position critiquable, alors que l'Union européenne pousse pour une harmonisation fiscale plus juste.

Un gouvernement divisé face à la crise parlementaire

Alors que le ministre de l'Économie Roland Lescure met en garde contre une "sorcellerie fiscale", son collègue Thomas Cazenave préfère parler d'"ouragan fiscal", révélant les divisions au sein même de la majorité. "On nous a fait croire que la taxe Zucman allait résoudre tous les problèmes de notre pays", a-t-il déclaré, minimisant ainsi l'importance d'une réforme structurelle indispensable pour réduire les inégalités.

Emmanuel Macron, un président déconnecté des réalités sociales

Alors que la France traverse une crise parlementaire et sociale, le président Emmanuel Macron semble se désintéresser des débats nationaux. Son récent voyage en Afrique pour annoncer un plan d'aide aux Grands Lacs contraste avec l'absence de solutions concrètes face à la montée des inégalités. "Il n'a pas à rentrer dans les débats parlementaires", a justifié Thomas Cazenave, défendant une vision technocratique du pouvoir.

L'impopularité record de Macron, symptôme d'un système à bout de souffle

Avec un niveau d'impopularité inédit, dépassant même celui de François Hollande, Emmanuel Macron fait face à une défiance croissante. Pourtant, Thomas Cazenave refuse toute remise en question des institutions, appelant à la patience.

"Je suis attaché à nos institutions, on les fragiliserait s'il partait. Il faut que chaque mandat aille à son terme."
Une position qui ignore la crise démocratique en cours.

Un budget qui menace la justice sociale

Alors que le vote du budget est prévu pour le 24 novembre, les risques d'échec se multiplient. Le Sénat, majoritairement à droite, défendra un texte bien moins ambitieux, au détriment des plus fragiles. "La crise est parlementaire, c'est aux parlementaires de trouver la solution", a conclu Thomas Cazenave, évitant soigneusement de pointer les responsabilités de la majorité.

Votre réaction

Connectez-vous pour réagir à cet article

Commentaires (0)

Connectez-vous pour commenter cet article

Aucun commentaire pour le moment. Soyez le premier à commenter !