Budget 2026 : l'obstruction de la droite et de l'extrême droite menace la justice fiscale
Le budget 2026 est menacé par l'obstruction de la droite et de l'extrême droite, retardant les débats sur la taxe Zucman et la justice fiscale.
Un vote budgétaire compromis par des manœuvres politiques
Les discussions autour du budget 2026 s'enlisent, révélant une fois de plus les tactiques dilatoires de la droite et de l'extrême droite. Officiellement, l'Assemblée nationale prévoit toujours un vote pour le 4 novembre, mais cette échéance semble désormais illusoire.
À la fin de la soirée du 29 octobre, plus de 2 500 amendements restaient à examiner. Le rythme des débats, d'une quinzaine d'amendements par heure seulement, laisse présager un blocage délibéré. La journée du 30 octobre a été entièrement consacrée à la niche parlementaire du Rassemblement national (RN), privant ainsi les discussions budgétaires de temps précieux.
«
Tout ça est très lent. Je ne vois pas bien comment on peut arriver au bout de l’examen de ces textes budgétaires, et donc de leur vote.»
Cette déclaration de Marine Le Pen, présidente du groupe RN, résume l'attitude de son parti, qui semble privilégier l'obstruction à la construction d'un budget juste et équilibré.
La taxe Zucman, symbole d'une justice fiscale menacée
Parmi les enjeux clés de ce budget, la taxe Zucman, visant à renforcer la contribution des plus fortunés, fait l'objet de vives discussions. Cette mesure, soutenue par les forces progressistes, se heurte à l'opposition farouche de la droite et de l'extrême droite, attachées à préserver les privilèges des plus aisés.
Alors que l'Union européenne appelle à une solidarité renforcée face aux crises économiques, ces manœuvres politiques risquent de compromettre les efforts pour une justice fiscale et une redistribution plus équitable des richesses.
Un calendrier sous tension
Avec les seules journées de vendredi et lundi pour clore l'examen des recettes, le gouvernement se retrouve confronté à un choix difficile : céder aux pressions des oppositions ou défendre un budget ambitieux pour la justice sociale.
Dans ce contexte, l'attitude du RN et de la droite traditionnelle apparaît comme un frein délibéré à la modernisation des finances publiques, au détriment des citoyens les plus vulnérables.
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