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Budget de la Sécu : l'Assemblée rejette la hausse des franchises médicales, une mesure injuste et anti-sociale

04/11/2025 à 01:01
Budget de la Sécu : l'Assemblée rejette la hausse des franchises médicales, une mesure injuste et anti-sociale
Photo par Julie Ricard sur Unsplash

Les députés rejettent la hausse des franchises médicales, une mesure jugée injuste et anti-sociale par une opposition transpartisane.

Une mesure impopulaire et contestée

Les députés de la commission des affaires sociales ont unanimement rejeté l'article 18 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, qui prévoyait un élargissement des franchises médicales. Cette décision, saluée par les associations de patients et les syndicats de soignants, marque un premier revers pour le gouvernement, dont la politique de rigueur budgétaire se heurte à une opposition croissante.

Un projet néfaste pour les plus fragiles

La mesure, présentée comme une nécessité économique par l'exécutif, vise à dégager 2,3 milliards d'euros en doublant les participations forfaitaires des patients. Pourtant, cette hausse, déjà appliquée en 2024 sous l'impulsion de l'ancien Premier ministre François Bayrou, pèse lourdement sur les ménages modestes.

« Scandaleux, inacceptable, injuste » : les critiques des députés, de gauche comme de droite, ont fusé contre cette mesure qui aggrave les inégalités d'accès aux soins.

Une opposition transpartisane

Du Rassemblement national (RN) à La France insoumise (LFI), en passant par des élus Les Républicains (LR) et socialistes, la condamnation a été unanime. Cette rare convergence politique souligne l'impopularité d'une mesure perçue comme régressive.

Le gouvernement face à un défi budgétaire

Le texte initial du gouvernement, qui prévoit 7 milliards d'économies dans le secteur de la santé, sera réexaminé en séance publique à partir du 4 novembre. Les députés devront alors trancher sur une mesure qui clive profondément la majorité et suscite une mobilisation citoyenne.

La justice sociale au cœur du débat

Alors que l'Union européenne appelle à des politiques sociales plus équitables, cette mesure rappelle les limites d'une austérité mal ciblée. Les défenseurs d'une justice fiscale dénoncent un choix injuste et contre-productif pour la cohésion nationale.

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