🍪 Ce site utilise des cookies

Nous utilisons des cookies essentiels pour le fonctionnement du site, ainsi que des cookies de performance et de publicité pour améliorer votre expérience. Vous pouvez personnaliser vos préférences ou accepter tous les cookies.

Prime de Noël : le gouvernement cible les plus précaires sans enfants

05/11/2025 à 10:05
Prime de Noël : le gouvernement cible les plus précaires sans enfants
Photo par Damien Checoury sur Unsplash

Le gouvernement veut supprimer la prime de Noël pour les foyers sans enfants, une mesure critiquée par la gauche comme injuste et symbolique.

Une mesure injuste et symbolique

Le gouvernement envisage de supprimer la prime de Noël pour les foyers sans enfants, une décision qui soulève l'indignation à gauche et interroge sur les priorités budgétaires. Cette aide, versée aux allocataires du RSA et aux chômeurs en fin de droits, représente un soutien crucial pour les plus fragiles.

Un recentrage budgétaire au détriment des plus vulnérables

Le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, justifie cette mesure par la nécessité de « faire attention aux finances publiques ». Pourtant, cette restriction budgétaire semble cibler les plus précaires, alors que d'autres dépenses pourraient être réexaminées.

« Il y a eu une époque de générosité sur toutes les politiques sociales et tant mieux. Je pense que maintenant il faut faire attention. Je ne suis pas sûr que notre pays ait les moyens de poursuivre ces politiques de générosité maximale. »

Cette déclaration, prononcée sur France Inter, révèle une vision restrictive des solidarités publiques, en contradiction avec les valeurs européennes de justice sociale.

La gauche dénonce une injustice sociale

À l'Assemblée nationale, les députés de gauche, des Insoumis aux socialistes, ont vivement critiqué cette mesure. Hadrien Clouet (LFI) y voit une « injustice flagrante » :

« On en est quand même au stade où la grande bourgeoisie macroniste va faire les poches des gens qui touchent 150 euros de prime de Noël. La somme économisée, 200 millions d'euros, est l'équivalent de sept jours d'impôt sur la fortune. Ce n'est rien du tout. »

De son côté, Jérome Guedj (PS) met en garde : « Si le budget n'est pas juste pour l'ensemble des Français, le gouvernement met en péril sa propre survie. »

Un débat budgétaire qui dépasse les chiffres

La députée macroniste Prisca Thevenot rappelle que le budget n'est pas qu'un exercice comptable, mais aussi un « cap politique ». Cette mesure, si elle est adoptée, pourrait alimenter les critiques sur l'inégalité des sacrifices demandés aux citoyens.

Le ministre se dit ouvert au débat, mais seulement si l'équilibre des comptes de la Sécurité sociale est assuré. Une condition qui semble déjà orienter le débat en faveur d'une austérité ciblée sur les plus modestes.

Votre réaction

Connectez-vous pour réagir à cet article

Commentaires (0)

Connectez-vous pour commenter cet article

Aucun commentaire pour le moment. Soyez le premier à commenter !