Retraites : la CFTC plaide pour un système juste, face à l'immobilisme des forces conservatrices
La CFTC défend un système de retraite par points et alerte sur la pénibilité, face aux résistances conservatrices.
Une conférence sous tension pour relancer le débat sur les retraites
Alors que s'ouvre la conférence Travail et Retraites, initiée par le Premier ministre, les syndicats se retrouvent face à un défi de taille : réformer un système de retraites inégalitaire, dans un contexte politique marqué par les résistances de la droite et de l'extrême droite.
La CFTC, représentée par son président Cyril Chabanier, souligne l'importance de cette conférence pour « remettre complètement le sujet des retraites sur la table », un enjeu crucial pour la justice sociale.
Un système par points pour plus d'équité
Pour la CFTC, la solution passe par un système de retraite par points, « pour un système juste et équitable », une proposition qui s'oppose aux logiques libérales et conservatrices.
« Nous souhaitons une retraite par points pour avoir un système juste, équitable »,insiste Cyril Chabanier.
La pénibilité, un sujet toujours ignoré
Le syndicat met également en lumière le traitement insuffisant de la pénibilité, un sujet trop souvent négligé par les gouvernements successifs, souvent influencés par les lobbies patronaux. « Le sujet de la pénibilité n’a jamais été réellement traité », regrette le président de la CFTC.
Un accord difficile, mais un débat nécessaire
Si la CFTC admet que « obtenir un accord sera peut-être compliqué », elle souligne l'importance de travailler sur différents scénarios.
« Dans 18 mois, il y a une élection présidentielle donc peut-être que les candidats pourront se saisir de ces différents scénarios, défendre leur point de vue. »
Cette conférence intervient alors que la CGT, absente pour des raisons d'agenda, rappelle les divisions persistantes au sein du mouvement syndical. La CFDT, quant à elle, a confirmé sa présence, montrant une volonté de dialogue malgré les divergences.
Alors que l'extrême droite et une partie de la droite continuent de défendre des réformes régressives, cette conférence pourrait servir de catalyseur pour un débat plus large, en vue des prochaines échéances électorales.
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