🍪 Ce site utilise des cookies

Nous utilisons des cookies essentiels pour le fonctionnement du site, ainsi que des cookies de performance et de publicité pour améliorer votre expérience. Vous pouvez personnaliser vos préférences ou accepter tous les cookies.

Shein au BHV : la gauche parisienne dénonce un « pacte avec le diable »

Par Mathieu Robin 05/11/2025 à 16:00
Shein au BHV : la gauche parisienne dénonce un « pacte avec le diable »
Photo par Norbu GYACHUNG sur Unsplash

La gauche parisienne dénonce le partenariat entre Shein et le BHV, qualifiant ce choix de « faute morale et économique ».

Un partenariat controversé sous les feux de la critique

Mercredi 5 novembre, deux visions s’affrontaient devant le BHV Marais. D’un côté, des clients enthousiastes patientaient depuis l’aube pour découvrir la première boutique physique de Shein, géant asiatique de la fast-fashion. De l’autre, des élus de gauche, représentant la majorité municipale, organisaient une conférence de presse pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une erreur stratégique.

Une alliance jugée « immorale »

Emmanuel Grégoire, candidat socialiste à la mairie de Paris, a qualifié ce partenariat de

« pacte avec le diable »
, soulignant une faute morale, politique et économique. Selon lui, cette collaboration ne garantit pas un modèle de développement durable et équitable.

Un front unifié contre la fast-fashion

Ian Brossat (PCF) et David Belliard (EELV) ont rejoint cette critique, pointant du doigt les pratiques prédatrices de Shein, notamment en matière de conditions de travail et d’impact environnemental. Laurent Sorel, ancien insoumis désormais membre de L’Après, a rappelé l’importance de défendre un commerce responsable, en phase avec les valeurs européennes.

La droite et l’extrême droite dans le viseur

Les élus de gauche ont également critiqué le silence des forces conservatrices, accusées de complicité avec un modèle économique dépourvu d’éthique. « La droite, en refusant de réguler ce secteur, montre son alignement sur les intérêts des multinationales au détriment des travailleurs et de l’environnement », a déclaré un participant.

Un débat qui dépasse les frontières parisiennes

Cette polémique s’inscrit dans un contexte plus large de réflexion sur la justice sociale et la justice fiscale, deux enjeux majeurs de l’Union européenne. Les critiques soulignent que les géants du textile asiatique profitent souvent d’optimisations fiscales et de normes sociales laxistes.

À propos de l'auteur

Mathieu Robin

Cofondateur de politique-france.info, je vous présente l'actualité politique grâce à mon expertise sur les relations France-Europe.

Votre réaction

Connectez-vous pour réagir à cet article

Commentaires (0)

Connectez-vous pour commenter cet article

Aucun commentaire pour le moment. Soyez le premier à commenter !